On entend de plus en plus parler de méditation dans sa vie personnelle ou même en entreprises. Mais de quoi s’agit-il vraiment, pourquoi s’y mettre et comment ?
Ce sont des questions que je me suis posé il y a quelques années et je souhaiterais vous faire partager mon expérience.
La méditation ne peut être que bénéfique à chacun, ce serait dommage de s’en priver.

La méditation, c’est quoi ?

Pour commencer, il n’existe pas une, mais plusieurs techniques de méditation. Je dirais même autant qu’on veut.
La méditation, telle qu’on se l’imagine, au début, ressemble beaucoup à un moine bouddhiste assis en position du lotus (en tailleur, position très compliquée pour nous autres occidentaux), pendant des heures, voir des jours et même que parfois il fait de la lévitation. Bon, nous allons l’éviter, nous aussi, et faire plus simple.

Il n’y a pas que les bouddhistes qui méditent. Les prières des autres religions sont des techniques de méditation. Les philosophes méditent beaucoup sur des concepts philosophiques. Et, plus étonnant, vous aussi, il vous arrive sans doute de méditer sans vous en rendre compte. Cela vous est déjà arrivé de « partir » dans vos pensées et de ne plus faire attention à ce qui se passe autour de vous ? C’est un peu l’idée.
Nul besoin d’avoir une pratique spirituelle pour faire de la méditation.

Méditer pourrait consister à focaliser son esprit sur quelque chose : un concept, un objet, une zone de son corps.
Méditer, ce n’est pas arrêter de penser.
La méditation n’est pas une expérience mystique.
La méditation ne permet pas de contrôler ses émotions ou de les annihiler.
Et encore moins de léviter !

La méditation en pleine conscience

Méditer, ça sert à quoi ?

Bon, mais à quoi ça sert de méditer ?

C’est vrai que de focaliser son esprit sur un objet, sans rien faire d’autre, pendant un certain temps peut sembler inutile.

Commençons par le début : le cerveau est comme un muscle. Il est malléable. C’est que l’on appelle la plasticité neuronale.
Vous pouvez l’habituer à travailler beaucoup, mais il fatiguera et vous ne l’habituerez pas à des choses plus importantes comme l’amour des autres, la suppression de la colère, le bonheur…
Tout comme il n’y a pas qu’un seul sport et que chaque sport aura un effet différent sur votre corps, les différentes techniques de méditation peuvent vous permettre de réduire le stress ou l’anxiété, vous donner plus de confiance en vous, avoir une approche différente des « autres » et, peut-être, vous apporter un peu de bonheur.
Ça semble un peu fou fou tout ça. C’est un peu l’idée que je me suis fait lorsque j’ai commencé mes lectures sur le sujet : « Ouais, ok… Mais encore ?!« .

Difficile de répondre à ça, tant qu’on a pas ressenti le besoin d’avoir moins de stress, d’anxiété, plus de bonheur, etc. Mais vous avez tous entendu parler du burnout ? Peut-être des dépressions ? Vous avez tous eu mal aux dents un jour et l’obligation d’aller voir votre dentiste ? Une crise d’égocentrisme et vous avez eu les « nerfs » en voyant que votre voisin avait une voiture plus grosse que la vôtre ?! Un peu de jalousie ? Nous y sommes : dans ces moments là, on a mal, on est pas bien et on a envie que tout s’arrête rapidement. Voilà à quoi peut servir la méditation. Entre autre.

La méditation en pleine conscience

Il faut méditer longtemps ?

Les premiers effets arrivent quand ?

Là, je ne vais pas vous mentir, vous n’aurez pas de résultats avant longtemps. Un peu comme dans un sport : vous n’arriverez pas à faire de l’aïkido du jour au lendemain. Il vous faudra pratiquer. Pire, ce serait encore mieux si vous ne vous focalisez pas sur les résultats. Ne pas chercher à obtenir des résultats.
Il n’est jamais trop tard pour pratiquer, autant s’y mettre le plus rapidement possible.

Mais je vous vois venir : vous avez été habitué, avec l’informatique, à obtenir des réponses rapidement. À avoir un résultat rapidement (surtout si le site internet consulté respecte la checklist Opquast, mais c’est une tout autre histoire qui n’a rien à voir avec la méditation). Et là, ça vous ennuie de ne pas avoir de chiffre. Je comprends.
Alors, disons qu’il vous faudra au moins 6 mois de pratique avant de voir quelque chose se pointer. Mais j’insiste : ne cherchez pas à savoir, faites !

La méditation en pleine conscience

Comment fait-on pour méditer ?

Et je fais comment pour méditer ?

Comme dit plus haut : il n’y a pas une technique de méditation, mais plusieurs. Je vais donc vous donner quelques conseils pour commencer, mais je vous invite à lire autant que vous le pourrez sur le sujet (mais vous avez le temps, ne vous inquiétez pas).

Le plus simple est de commencer chez vous, tranquillement. Par exemple le soir, en rentrant ou, le midi si vous avez le temps. Posez-vous dans un endroit paisible. Si vous arrivez à rester en position du lotus, faites-le, sinon, prenez une chaise, gardez le dos bien droit, les jambes pas croisées. Et… Écoutez votre souffle. C’est bien pour commencer le souffle car il sera toujours avec vous (c’est souhaitable) et régulier.
Faites cela pendant 3 min (5 si vous pouvez). Ce n’est pas beaucoup 3 min. Mais pendant ces 3 min, ne pensez qu’à votre souffle. Au début, vous allez avoir plein de pensées : « Mais pourquoi je fais ça ? Qu’est-ce que je fais là ? Tiens, un avion qui passe. Oh, une voiture vient de klaxonner« . C’est normal, on n’arrête pas son cerveau de penser, c’est son rôle. Mais essayez de revenir à votre souffle : vous inspirez, puis expirez. Avec peut-être une pause entre les inspirations et expirations ? Revenez sans arrêt à votre souffle.
Au début, vous aurez du mal à rester focalisé sur votre souffle. Mais rapidement, ça deviendra plus simple. Ce sera un premier pas.

Après quelques jours, vous pourrez tentez une autre expérience : ayez une expiration deux fois plus longue que l’inspiration. Sans forcer, ce n’est pas la peine. Au bout de quelques jours, ce sera devenu quelque chose de très simple.

Passez de 3 à 5 min. Et plus si vous le voulez. Chaque jour.

Ce sera un très bon début. C’est très simple et à la portée de n’importe qui. Vous pouvez même proposer à votre partenaire ou vos enfants de le faire, chacun dans son coin ou en groupe, comme vous le sentez, il n’y a pas de règle.

La méditation pleine conscience

Poursuivre le chemin

Pour aller plus loin

Au lieu de prendre votre souffle comme objet de méditation, vous pouvez maintenant écouter, regarder, sentir tout ce qui se passe autour de vous, mais sans vous y attarder. C’est un peu le principe de la méditation en pleine conscience (ou mindfulness). Prenez conscience de ce qui vous entoure, mais sans vous y attarder : un bruit de klaxon ? Ok, c’est un bruit, je passe à la suite. Un petit vent frais : ok, du vent sur ma peau. Je continue. Etc.
Si vous avez des pensées qui arrivent, laissez les passer. Ne vous y attardez pas, ne les jugez pas, laissez-les passer. Comme si ces pensées étaient sur une rivière et que vous les regardiez passer (ça devient un peu ésotérique, mais je n’avais pas de meilleure image).

Être présent dans l’instant présent. Car nous pensons sans arrêt à ce que l’on a fait durant la journée, à ce qui va nous arriver demain et il peut nous arriver beaucoup de choses !), rarement à ce qui se passe dans l’instant présent. Il ne faut pas juger ses émotions ou chercher à les contrôler. Ayez de la bienveillance envers vous-même.

Je vous invite à poursuivre ce chemin en lisant quelques livres (les liens sont vers les sites des auteurs, je vous laisse acheter les ouvrages auprès de votre libraire local. S’il n’est pas disponible en rayon, il suffit de le commander, généralement votre libraire vous le trouvera très rapidement) :

Vous pouvez également jeter un œil sur mes présentations :